A la manière du vin, dont le profil aromatique est fortement influencé par le “cépage”, c’est-à-dire la variété des raisins sélectionnés pour le produire, le goût du matcha dépend de la variété des théiers utilisée. On appelle ces variétés spécifiques “cultivars”.
Pour produire du matcha, il n’est pas rare que le thé brut, issu de différents cultivars et plantations, soit assemblé par un maître de thé pour obtenir un profil aromatique unique et stable au fil des différentes récoltes. C’est ce qu’on appelle un “blend”, un mélange.
L’intérêt du blend est donc de garantir aux consommateurs de retrouver chaque année un thé aux qualités gustatives identiques. Ils peuvent compter sur une référence de matcha qui leur a plu, sans prendre de risque l’année suivante.
Au Japon, le cultivar le plus populaire est le Yabukita, en raison de sa grande adaptabilité à tout type d’environnement, et de sa résistance au froid.